COLIN JAMES: Rooftops & Satelittes (2009)


 
Pour être franc j'avoue que c'est par un pur et heureux hasard que j'ai appris la sortie de ce nouvel album de Colin James. Purée, dans l'ère de la communication que nous vivons aujourd'hui, comment est-il possible que l'info ne passe pas plus facilement? Mystère... D'ailleurs ce hasard m'aura aussi permis de prendre connaissance de la discographie du personnage... Purée, et moi qui croyais qu'avec mes quatre petits albums je possédais la totalité des réalisations du rocker canadien (à coté de ses pompes, le John)! En fait, cet album est le neuvième de sa carrière déjà bien remplie. Celui qui travailla même un temps avec notre Jojo national (sur l'album Rough Town en 1994) n'est pas le premier venu en matière de blues rock, j'en veux pour preuve ces tournées auprès du grand Stevie Ray Vaughan en 1985 ou de ZZ Top en 1990. Il faut dire qu'à cette époque, vendre 100 000 exemplaires d'un album ("Sudden Stop"), ça inspirait obligatoirement le respect, et du respect, ils en ont pour lui les George Thorogood, Bonnie Raitt, ou même Lenny Kravitz...
Aujourd'hui Colin James est resté assez fidèle à sa musique blues rock, et je dirais même que par moments elle s'est encore enrichie musicalement. En tous cas, c'est avec un réel plaisir que j'écoute cet album pourvu de moments très boogie rock ("Gotta Be A Stones") où le clin d’œil à Billy Gibbons semble être de circonstance, et d'autres atmosphères plus bluesies ("Thank You Needed", ou le magnifique "Lost Again", qui sonne un peu Bryan Adams). Alors voilà, je sais maintenant ce qu'il me reste à faire… si je veux réellement connaître la discographie
de monsieur Colin James !

John Molet